Jeudi 06 juillet 2023. La cinquantaine d’équipes est entrée dans le vif du sujet ce jeudi à l’occasion des premières épreuves du Monaco Energy Boat Challenge. Une journée consacrée à des essais en mer, des tours de qualification mais aussi des tests de manœuvrabilité. Energy Class, Solar Class et Open Sea Class ont ainsi rivalisé de stratégie pour marquer le plus de points au classement tout en démontrant l’efficacité de leurs unités.
Sur les tours de qualifications en Solar Class, les Pays-Bas ont trusté les trois premières places. Un podium mené par l’équipe de Sunflare suivie de Han Solarboat et de Solar boat Twente. En Energy Class, catégorie qui fournit les coques de catamaran aux participants qui doivent concevoir un système de propulsion le plus performant et le plus endurant en utilisant les énergies alternatives avec une quantité d’énergie donnée, les Grecques de Oceanos Ntua de la National Technical University of Athens s’imposent. Ils sont suivis des Italiens de Uniboat puis des Français de Caiman Ensta.
In the Solar Class qualifiers, the Netherlands monopolised the top three spots, led by the Sunflare team followed by Han Solarboat and Solar boat Twente. In the Energy Class, where all teams are given the same design catamaran hull and must design an efficient durable propulsion system using alternative energies, using a given quantity of energy, the Greeks Oceanos Ntua from the National Technical University of Athens won out, followed by the Italians’ Uniboat and the French team’s Caiman Ensta.
Les Open Sea Class se sont retrouvés lors de l’épreuve de manœuvrabilité dominée par les Britanniques. Vita-Seadog et Vita-Seal devancent ainsi leur compatriote de RS Electric Boats chez les unités certifiées. Chez les non-certifiées, TU Delft Hydro Motion Team remporte la course devant les Italiens de Ferretti Group.
L’après-midi était placée sous le signe de la vitesse, avec des runs chronométrés pour les trois classes en lice. Les bateaux se sont élancés sur une distance donnée inspirée des règles de « La course du km » de 1904. En Open Sea Class, Performance Marine x Evoy s’affiche en première place avec une vitesse de 34,71 nœuds. UniGe Elettra, seul concurrent en Energy Class termine 9e avec 6,57 nœuds.
Débats d’idées autour de la durabilité
Programme toujours aussi intense à terre avec des rencontres entre les étudiants en ingénierie et les principaux acteurs de l’industrie à l’occasion du Job Forum. Les responsables de recrutement de Sanlorenzo, E1, SBM Offshore, Comarbel et Vita ont ainsi reçu tour à tour de potentiels candidats. En parallèle de ces échanges, le Monaco Energy Boat Challenge battait son plein avec une communication de très haut niveau sur le thème de la « transition et durabilité : défis, implication et adoption » rassemblant les acteurs de l’industrie.
Si les problématiques liées à l’utilisation de nouvelles solutions et énergies (propres) ont été au cœur des discussions, les panelistes se sont également attachés à en analyser les conséquences sur l’ensemble de l’écosystème : de la R&D à la conception, du développement à la construction de bateaux ; qu’il s’agisse de voiliers de course au large, de motonautisme, de plaisance ou de grande plaisance. Un tour d’horizon assez vaste donc, mais des conclusions qui s’imposent quel que soit le segment concerné.
Demain vendredi 7 juillet, l’évènement conservera son rythme avec la deuxième session de recrutement du Job Forum, avec la participation notamment de Monaco Marine, M3, et Palumbo SY, l’organisation de la 4e Table Ronde Hydrogène en collaboration avec la Fondation Prince Albert II de Monaco, la Mission pour la Transition Energétique et le Yacht Club de Monaco. Les concurrents s’élanceront quant à eux dans la course d’endurance d’une durée de quatre heures sur un parcours de trois milles nautiques.